L’Arrêté fixant définitivement le calendrier scolaire de l’année 2021-2022 est paru le 15 décembre 2020.

Malgré l’opposition unanime de toutes les organisations syndicales lors de sa présentation au CSE du 30 juin 2020, le ministère a jugé bon de conserver des périodes de cours allant jusqu’à 11 semaines d’affilée dans certaines zones, notamment après les vacances de printemps, au moment où la fatigue se fait le plus ressentir, et pendant une période cruciale d’examens.

Pour le SNPTES, c’est un nouveau signe négatif sur les réels enjeux éducatifs : l’intérêt et la réussite des élèves et le respect du travail des équipes éducatives semblent ne pas résister à la volonté gouvernementale de répondre positivement aux requêtes récurrentes de certains lobbys (tourisme, transports, etc.)

Le SNPTES alerte le gouvernement des dangers sur la santé des élèves et des personnels qui sortiront d’une période éprouvante de crise sanitaire.

Le dialogue social n’est pas un pis-aller, le gouvernement se doit d’être plus à l’écoute.

• Zone A : Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers.
• Zone B : Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Strasbourg.
• Zone C : Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles.

Pour les académies de Corse, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de Mayotte, La Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, les recteurs peuvent adapter le calendrier national en tenant compte des caractères particuliers de chacune des régions concernées.