Alors que la 45^e Journée internationale des femmes du 8 mars 2022 aura pour thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable », le SNPTES partage le constat de l’ONU : « sans la participation active de la moitié de la population mondiale, il est peu probable que l'on puisse parvenir dans l'avenir à des solutions en matière de durabilité de la planète et d'égalité des sexes dans le monde. »

L’ONU nous rappelle ces jours-ci le lien entre genre, équité sociale et changements climatiques. Mais si les femmes, qui font partie des populations les plus démunies du monde, subissent en conséquence plus fortement les impacts de la crise climatique[1] elles sont aussi des éléments clés dans leur prévention et leur résorption : des initiatives de par le monde[2] pointent le rôle déterminant des femmes en matière de prévention et de reconstruction en cas de catastrophe naturelle.

Pour le SNPTES, particulièrement attaché à faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes, le thème de cette année 2022 permet de mettre en lumière le rôle fondamental de l’éducation, de la recherche et de la formation. En effet, la recherche[3] démontre que les potentiels insuffisamment valorisés des femmes chercheuses dans les domaines directement liés à la lutte contre le réchauffement climatique (ingénierie et sciences dures) pourraient aujourd’hui nous permettre de trouver d’autres solutions aux problèmes climatiques. Mais le SNPTES rappelle également l’importance de l’éducation des garçons et des filles à l’évolution des mentalités pour que ce travail de résorption des inégalités soit durable et efficace. Pour le SNPTES, la formation des enseignants sur ces thématiques doit être une priorité.

Il est plus que temps que chacun et chacune joue le rôle qui lui incombe. Nous pouvons toutes et tous agir, c’est pourquoi le SNPTES vous appelle à faire de la journée du 8 mars une célébration des actions menées avec succès par les femmes  de vos établissements qui abordent l'action climatique à tous les niveaux, pour aider à faire entendre leurs voix et à soutenir leur travail.

Parcourir le dépliant SNPTES...

[1] En cas de catastrophes naturelles, le risque de décès est 14 fois plus élevé chez les femmes et les enfants (FNUAP et Wedo, 2009).

[2] Mama Aleta, une activiste du Timor Occidental, a gagné en 2013 le prix Goldman pour l’environnement après avoir mené un mouvement non-violent, principalement féminin, contre des activités minières menaçant la forêt.

[3] Women in innovation processes as a solution to climate change: A systematic literature review and an agenda for future research : Women in innovation processes as a solution to climate change: A systematic literature review and an agenda for future research (repec.org)