Pour le SNPTES, l’extrême droite c’est d’abord le risque évident, par le choix d’un politique fort, violent et aux idées décalées, de voir décliner, si ce n’est disparaitre, la liberté de penser et la liberté de s’exprimer lorsque, notamment, un individu ou un groupe de citoyens (syndicats, associations, partis politiques d’opposition) n’approuve pas la politique menée par le pouvoir en place.

Pour le SNPTES, l’extrême droite, c’est le risque de voir l’ensemble des discriminations actuellement prohibées, devenir, par volonté politique ou mansuétude, des faits ou des actes normaux… Ainsi, apparaitraient ou réapparaitraient comme légales, les discriminations liées aux origines, au genre, aux préférences sexuelles, au handicap, à la race supposée, à la religion, aux idées politiques, philosophiques ou syndicales, aux patronymes et même aux prénoms…

Pour le SNPTES, concernant l’enseignement et la recherche, il suffit, de réfléchir deux minutes à ce que signifierait l’obligation de respecter une préférence nationale… Préférence nationale dès l’école maternelle ? Préférence nationale dans les programmes scolaires ? Préférence nationale dans les sujets de recherche ? Préférence dans le choix des jeunes qui auront, ou pas, le droit d’accéder au savoir ?

Enfin, pour le SNPTES, parce qu’il est nécessaire d’aborder toutes les conséquences engendrées par un pouvoir d’extrême droite, il convient de s’intéresser à la sphère économique. En effet, les pays et les populations qui ont vécu une telle expérience ne s’en sont pas encore remis après des dizaines d’années. Un tel choix politique entraînerait des conséquences dramatiques sur nos libertés individuelles ou collectives, mais aussi sur notre économie, nos rémunérations et les retraites de nos anciens collègues.

Depuis 1953, le SNPTES-UNSA, un combat pour les libertés : Les valeurs du SNPTES