Pour le SNPTES-UNSA, les PRAG-PRCE ne doivent plus être considérés comme les soutiers des établissements de l’enseignement supérieur !
Le SNPTES, à la suite de la concertation sur la revalorisation du métier d'enseignant lancée, ce 3 octobre par Pap Ndiaye, Ministre de l'Éducation, a appris qu’une nouvelle fois nos collègues de l’Education nationale affectés dans l’enseignement supérieur (certifiés, agrégés, conseillers principaux d’éducation, professeurs des écoles, chefs d’établissement, inspecteur, etc.) allaient être oubliés des mesures à venir. Cet oubli a été confirmé par le ministère de l’enseignement supérieur, le 4 octobre, devant le comité technique ministériel (le SNPTES, avec 4 sièges, y est la première organisation) même si le DGRH, à plusieurs reprises, a pu nous rassurer en nous indiquant qu’à terme les mesures applicables aux collègues de l’éducation nationale se déclineront ultérieurement dans l’enseignement supérieur.
Si l’ensemble des mesures statutaires (modifications des grilles) qui pourraient subvenir à la suite de cette concertation ouverte à l’éducation nationale se déclineront, bien évidemment, à l’ensemble des titulaires d’un corps et, notamment, aux PRAG-PRCE, il n’en est pas nécessairement pareil pour les primes… Le SNPTES exige donc que le régime de nos collègues de l’éducation nationale affectés dans l’enseignement supérieur soit aligné sur le régime le plus favorable (soit celui des enseignants du secondaire, soit celui de nos collègues enseignants-chercheurs).
De manière plus large, le SNPTES demande à notre Ministre, Sylvie Retailleau, l’ouverture de concertations relatives à la place, au rôle, aux conditions de travail, aux carrières et rémunérations des PRAG-PRCE.
Le SNPTES revendique ainsi pour nos collègues enseignants affectés dans l’enseignement supérieur :
- une meilleure considération;
- une révision du temps de travail (meilleure prise en compte des fonctions annexes et des activités de recherche) ;
- une amélioration des conditions de travail et, en particulier, la remise en cause de « l’abattage » qui consiste à assurer plusieurs fois de suite le même cours d’une heure ou d’une heure trente (par exemple) ;
- des possibilités réelles de bénéficier d’un avancement ou d’une promotion;
- un alignement sur le régime indemnitaire le plus favorable (celui des enseignants de l’éducation nationale ou celui des enseignants-chercheurs de l’ES) ;
- des décharges permettant de mener des activités de recherche afin de , notamment, renforcer le lien enseignement/recherche;
- des possibilités élargies, pour les agrégés ou les certifiés, de devenir enseignants-chercheurs, chercheurs ou ingénieurs ITRF-ITA;
- le moyen, sur la base du volontariat, d’intervenir parallèlement dans l’enseignement supérieur des lycées publics (CPGE, BTS, prépa ATS, DCG, etc.) ;
- la possibilité élargie de pouvoir être enseignant-chercheur associé ;
- le fait de ne plus être oubliés lors de l’attribution des missions en métropole, en outre-mer ou à l’étranger;
- une plus large intégration des PRAG-PRCE aux équipes de direction des composantes et établissements ;
- etc.
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