28 avril : Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail, réveillons-nous !
Portée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), le SNPTES s’associe à cette journée qui vise à sensibiliser la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.
Chaque jour, en France, plus de 2 personnes décèdent à cause du travail et plus de 100 se retrouvent en incapacité permanente de travailler.
Ces chiffres sont malheureusement tronqués par les reconnaissances de sinistres qui sont en fort recul et plus particulièrement pour les pathologies psychologiques pour lesquelles moins d’1/10 sont reconnues. Le SNPTES déplore que sur les 10 000 cas psychologiques, plus de 100 000 auraient dû être pris en compte !
Pour le SNPTES, l’hypersollicitation qui est un facteur de dégradation de la santé mentale n’est pas suffisamment prise en charge ! Face à cette dégradation tout le monde est assez démuni. C’est un sujet qu’on ne sait pas traiter, du fait en particulier de la multi causalité pour laquelle il est difficile d’en définir les limites, les contours… (Interruptions fréquentes, surinformation, connexion à des heures tardives...)
Selon L’Observatoire national des activités physiques et de la sédentarité (Onaps), la sédentarité est en forte et constante augmentation. Le SNPTES constate qu’elle est entretenue par de multiples causes (tertiarisation des emplois, essor du numérique, etc.) et concerne, selon de récentes études, 40 % des adultes.
Le SNPTES déplore qu’en l’absence d’une prévention active qui intègre l’organisation du travail à la source, la nocivité des conditions de travail soit beaucoup plus élevée en France par comparaison avec les autres pays européens et ce, selon les résultats de l’enquête Eurofund de 2022, 40 % des actifs se trouvent dans un emploi tendu où les exigences sont plus élevées que les ressources mobilisées pour y répondre. Et le SNPTES constate que la France dans ce classement, se situe au niveau de l’Albanie !
Certes le travail protège moins et pour le SNPTES, ce n’est pas le temps d’une journée mais durablement que la santé au travail, la qualité de vie et les conditions de travail physiques et morales doivent être appréhendées ! Il est plus que temps de passer à la vitesse supérieure !
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