Manifestation d’étudiants et étudiantes, le SNPTES dénonce l’utilisation des personnels pour des opérations de maintien de l’ordre !

L’invasion militaire de la bande de Gaza s’est, ces derniers jours, invitée, si on peut dire, sur certains de nos campus. Quelques établissements d’enseignement supérieur sont confrontés à des manifestations de soutien au peuple palestinien. Beaucoup d’étudiants et étudiantes, choqués par les images de cette opération militaire et, en particulier, par la mort de nombreux civils, s’investissent dans cette cause. Pour le SNPTES, il est inconcevable de ne pas condamner cette invasion mortifère comme il est impensable de ne pas dénoncer les enlèvements, les massacres et les viols du 7 octobre dernier !

Pour le SNPTES, il ne peut être question de retirer de manière générale, comme le voudraient certains, la possibilité, pour une partie de nos jeunes, de manifester pour la paix. Autrement dit, pour le SNPTES, l’intervention des forces de police et de gendarmerie, sur nos campus, ne peut s’entendre que dans l’hypothèse, rarissime, où l’ordre public apparaît menacé.

Le SNPTES, en revanche, se montre particulièrement opposé, quel que soit le contexte, à l’utilisation requise de personnels des établissements d’enseignement supérieur pour participer à des opérations de maintien de l’ordre comme, exemples vécus récemment, le démontage d’un campement ou encore l’évacuation de locaux. De telles situations sont inadmissibles !

En dehors de quelques collègues de sécurité, le maintien de l’ordre n’est pas notre métier et, par ailleurs, le devoir de neutralité de chaque agent public lui interdit d’approuver ou de lutter contre tel ou tel mouvement social. Le SNPTES demande donc à nos collègues de ne pas accepter de collaborer à des opérations d’évacuation qui peuvent d’ailleurs s’avérer parfois compliquées ou dangereuses !