Le SNPTES vient d’être saisi par des collègues doctorants, professeurs des écoles placés en disponibilité pour une recherche d’intérêt général, au sein d’une université. Ces collègues, bénéficiant de contrats doctoraux, sont intégrés dans des unités de recherche dans lesquelles ils mènent des travaux qui devraient les conduire à la soutenance d’une thèse et à l’attribution du doctorat.

Ce dernier schéma, malheureusement, est mis à mal par des rectorats qui, face à une pénurie de professeurs des écoles, viennent de trouver l’idée de contraindre nos collègues à réintégrer leurs classes en mettant fin à leurs disponibilités. Et peu importe que cela oblige nos collègues à renoncer à leurs travaux, à leurs doctorats ou à de nouveaux projets professionnels !

Il est où le choc d’attractivité du métier d’enseignant si on n’offre plus, à quelques-uns, la possibilité de se projeter dans la recherche et dans l’enseignement supérieur ?

Et peu importe aussi, pour ces rectorats, que cette mesure mette en difficulté les thématiques de recherche des laboratoires concernés ou encore les finances des universités !

Nos collègues contractuels doctorants n’ont pas à être des victimes collatérales de la pénurie d’enseignants, le SNPTES demande aux rectorats concernés de mettre fin à cette nouveauté.