Pour le SNPTES, le futur gouvernement devra placer le bien-être étudiant parmi les priorités du ministère en charge de l’enseignement supérieur.

La rentrée universitaire est l’occasion, pour le SNPTES, de rappeler que la précarité estudiantine, malgré les efforts des personnels des CROUS et des établissements universitaires, perdure et tend à augmenter, en raison, notamment, de l’inflation et de l’accroissement des effectifs étudiants.

Cette situation s’accompagne, mécaniquement, d’un taux d’échec important parmi les étudiantes et étudiants qui, pour boucler des fins de mois difficiles, sont obligés d’exercer, parallèlement, une activité professionnelle importante.

Pour le SNPTES, il n’est pas normal que notre pays puisse admettre cette situation. Il est temps, pour notre pays, d’investir dans la jeunesse en donnant à celle-ci la possibilité d’étudier ou de s’initier à la recherche dans des conditions favorables. C’est pourquoi le SNPTES préconise l’instauration d’un revenu universel étudiant ainsi que l’augmentation conséquente des moyens budgétaires et humains des CROUS et des établissements publics d’enseignement supérieur. Notre jeunesse ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de la rigueur budgétaire.