CNESER, malgré la valse ministérielle les travaux continuent
Un CNESER plénier s’est réuni, ce 10 septembre 2024, afin que vos élus, notamment du SNPTES, puissent donner un avis relatif à plusieurs projets de texte.
En raison, notamment, de l’alternance gouvernementale, l’ordre du jour de ce CNESER est particulièrement restreint. Un seul projet de texte apparaît, en effet, urgent puisqu’il a pour objet de trouver une solution afin que les étudiants et étudiantes de BTS néo-calédoniens puissent, selon certaines modalités exceptionnelles, bénéficier de la possibilité de se voir attribuer leurs diplômes. Il s’agit, en d’autres termes, de trouver une solution permettant de tenir compte des événements qui s’y sont déroulés à partir du 13 mai dernier.
Ce CNESER est aussi le témoin d’une autre crise politique. Cet ordre du jour léger et l’attente d’une ou d’un nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, plus de deux mois après les élections législatives, démontre, s’il en était besoin, que la dissolution mais, surtout, la désignation d’un premier ministre puis d’un gouvernement, ne doivent pas être, au choix, un jeu machiavélique, un pari risqué, une combine d’un autre âge, une entourloupe indigne ou, enfin, un caprice jupitérien !
Un premier projet de texte a pour objet de permettre à l’Université de Bourgogne de délivrer le diplôme de formation approfondie en sciences odontologiques (dentaire). Le SNPTES, bien entendu, approuve ce projet qui a, en particulier, vocation à contrer la pénurie de chirurgiens-dentistes dans les territoires et qui permet à cette université d’accroître son disciplinaire.
Un deuxième projet de texte soumis à l’avis de ce CNESER plénier a donc pour objet d’adapter les modalités de délivrance du BTS en Nouvelle-Calédonie au titre de la session d’examen 2024. Autrement dit, ce projet découle de la nécessité de tenir compte du fait que les examens n’ont pas pu se dérouler en raison des événements insurrectionnels. Le jury se basera donc essentiellement sur le contrôle continu. Le SNPTES a, bien entendu, soutenu ce projet comme il a pu le faire, pour les différents diplômes de l’Éducation nationale, lors du Conseil supérieur de l’éducation du 5 septembre. Il faut savoir sortir d’une crise sans provoquer d’autres colères.
Un troisième projet de texte est destiné à transformer l’Université Jean Monnet (Saint-Etienne) en un établissement expérimental afin d'intégrer, dans ce nouvel établissement, une école nationale d’architecture. Le SNPTES a approuvé, lors de ce CNESER, ce projet de création notamment parce qu'il renforce l'attractivité de l'Université Jean Monnet, mais aussi parce que la direction de cet établissement a su répondre, en toute transparence, aux questions soulevées par nos élus.
Enfin, un dernier projet de texte relatif à l’École nationale supérieures de techniques avancées (Palaiseau) et à l’École nationale supérieures de techniques avancées Bretagne (Brest) a pour objet de fusionner ces deux écoles d’ingénieurs qui, pour des raisons historiques, demeurent sous tutelle du ministère des armées. Le siège de la nouvelle école serait à Palaiseau et le site brestois serait maintenu. Dans le projet, il y a bien des élus représentant les personnels administratifs et techniques au CA, et même, il faut le signaler, des représentants des élèves ingénieurs militaires (désignés, mais non élus), pour ces différentes raisons et la qualité du dossier, les élus du SNPTES ont approuvé ce projet.
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