Les rapports d’activité sont depuis toujours intégrés aux dossiers de promotion de la filière ITRF, pour les listes d’aptitude et tableaux d’avancement. Incontournables, ils le sont aussi
dans la filière administrative, pour l’accès aux corps des secrétaires administratifs de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur (SAENES) et des attachés d’administration d’Etat (AAE), ainsi que dans la filière des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé (ATSS) et dans l’évolution de carrière des personnels techniques et pédagogiques (PTP).

Mais dans la filière bibliothèque, les agents promouvables ne peuvent pas transmettre de rapport d’activité, à la seule exception de ceux qui visent la promotion dans le corps supérieur de conservateur général (A+).

Le SNPTES dénonce cette injustice de traitement, et revendique un rapport d’activité pour toutes les opérations de promotion, tableau d’avancement et liste d’aptitude. Pour l’agent, le rapport d’activité est un outil essentiel, permettant de mettre en valeur son expérience et son évolution professionnelle, ainsi que les compétences développées au fil des années. Il permet de se réapproprier son parcours, de montrer sa motivation à progresser, et d’illustrer le champ de ses savoirs, savoir-faire et savoir-être. De fait, il offre un éclairage complémentaire au rapport d’aptitude, rédigé par le supérieur hiérarchique.

L'expertise et l'engagement des personnels méritent d’être reconnus, c’est là l’un des combats structurants du SNPTES. Or, en l’absence de rapport d’activité, le parcours est
évalué de manière moins détaillée et moins précise, avec le seul filtre de l’autorité hiérarchique et d’un CV formalisé par l’agent.

Le SNPTES appelle donc à reconnaitre l’importance du rapport d’activité et à l’intégrer dans les dossiers de promotion de l’ensemble de la filière bibliothèque, sur le modèle de ce qui se pratique dans les autres filières. Cette revendication, portée par le SNPTES, vise à rétablir une égalité de traitement entre les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche et à renforcer l’attractivité des carrières en bibliothèque.