Les soutiers de la recherche se rebellent
Vendredi 10 octobre 2014, le Tribunal administratif de Paris a prononcé un verdict qui fera date, il concerne une affaire opposant l’INSERM à un jeune chercheur précaire. La décision du Tribunal impose à l’organisme de recherche de revoir sous 15 jours son refus d’embaucher, en application du protocole Sauvadet, ce jeune chercheur. (L’INSERM a déjà fait l’objet d’une décision d’un tribunal administratif pour le même motif : en mars 2012, le tribunal administratif de Nantes a rendu une ordonnance en référé suspendant la décision de refus d’un CDI à un agent non titulaire ayant travaillé 11 ans dans la même unité Inserm à Nantes, mais rémunéré par différents employeurs dont l’Inserm et le CHU).
Cette décision va permettre à de nombreux personnels scientifiques de défendre leurs droits pour un accès à un emploi pérenne. À ce propos, le SNPTES dénonce l’hypocrisie et la mauvaise foi entretenues par les établissements gérant des équipes de recherche dans leur refus de mettre fin à la précarité de ces personnels de recherche. Leur contribution remarquable permet à la France de se hisser dans le peloton de tête de la recherche mondiale.
Le SNPTES rappelle qu’il a toujours condamné le recours à l’emploi précaire lié notamment aux contrats ANR.
Le SNPTES demande à madame Fioraso, secrétaire d’état à l’enseignement supérieur et à la recherche de rappeler aux établissements de recherche leur obligation de respecter les dispositions législatives en matière de lutte contre l’emploi précaire.
Le SNPTES invite l’ensemble des acteurs de la recherche française à s’impliquer massivement dans l’opération sciences en marche pour la défense des personnels en situation précaire.
Rendez-vous Porte d’Orléans à 14h30 itinéraire et précisions sur le site http://sciencesenmarche.org/fr/paris/