L’augmentation du préciput de l’ANR doit bénéficier aux personnels précaires de la recherche
Lors de l’examen des crédits de la Mission interministérielle « recherche et enseignement supérieur » (MIRES) en commission élargie à l’Assemblée nationale Geneviève Fioraso, Secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche, a précisé que le préciput de l’Agence nationale de la recherche (ANR) passerait de 11 à 15%.
Le préciput est une partie du montant des aides allouées par l’ANR aux établissements hébergeant les équipes de recherche porteuses des projets. Ce complément assure les frais indirects liés à la gestion de ces projets.
Alain Claeys, rapporteur des crédits de la recherche pour la commission des finances souhaite que le taux du préciput soit porté à 25% en France conformément au cadre du nouveau programme de financement de la recherche et de l’innovation de l’Union européenne « horizon 2020 ».
Le SNPTES n’est pas opposé à l’augmentation du préciput dès lors qu’elle bénéficie aussi aux personnels de la recherche sous contrat recrutés dans le cadre des projets ANR.
Le SNPTES propose que l’augmentation du préciput soit notamment affectée au maintien en place de ces personnels pour leur assurer une continuité, sans rupture contractuelle, de leurs activités leur permettant, à terme, d’être recrutés sur des emplois pérennes et prioritairement statutaires.
Le SNPTES rappelle que cette procédure assurerait le maintien des compétences et des savoir-faire développés par ces personnels au bénéfice des équipes de recherche et de l’établissement hébergeur.
Le SNPTES souligne que cette disposition serait une des réponses au mal-être de ces personnels en situation précaire indispensables au fonctionnement des équipes de recherche.