Le SNPTES s’était prononcé contre le projet d’arrêté fixant les dates des congés scolaires pour les années scolaires 2021-2022 et 2022-2023 au CSE (Conseil supérieur de l’éducation) du 30 Juin 2020, du fait des périodes de cours allant jusqu’à 11 semaines dans certaines zones, s’affranchissant de la santé des élèves, de leur équilibre et de leur réussite.

Au grand damne du SNPTES, le calendrier scolaire 2021-2022 a été publié au JO du 15 décembre 2020 sans aucune modification versus le projet initial :

Nous découvrons à l’occasion du CSE du 17 juin 2021 le nouveau projet de calendrier scolaire 2022-2023, qui a certes été modifié, mais malheureusement pas pour les bonnes raisons !

Les dates des congés d’hiver et de printemps, sans aucun changement, ont simplement été permutées entre la zone A et la zone C, pour une motivation des plus économico-touristique : la tenue des championnats du monde de Ski Alpin ...

Les périodes avec des amplitudes de 9 à 11 semaines de cours selon les zones géographiques sont toujours d’actualité. Elles seraient compensées par la coupure du pont de l’ascension …

Une fois encore, le SNPTES constate que le ministère, dont le but premier est d’éduquer les citoyens de demain, a parfois des préoccupations bien éloignées de sa mission initiale, pour faire le jeu (financier) d’officines privées au détriment de la santé des élèves et de la communauté éducative !

C’est donc une fois encore un rejet de ce projet de calendrier qui s’est exprimé au CSE du 17 juin, avec 7 voix POUR, 49 CONTRE dont celle du SNPTES, et 12 abstentions !

ANNÉE SCOLAIRE 2022-2023

Le départ en vacances a lieu après la classe, la reprise des cours le matin des jours indiqués.
Les vacances débutant le samedi, pour les élèves qui n’ont pas cours ce jour-là, le départ a lieu le vendredi après les cours.

• Zone A : Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers.
• Zone B : Aix-Marseille, Amiens, Lille, Nancy-Metz, Nantes, Nice, Normandie, Orléans-Tours, Reims, Rennes, Strasbourg.
• Zone C : Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles.

Pour les académies de Corse, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de Mayotte, La Réunion, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, les recteurs peuvent adapter le calendrier national en tenant compte des caractères particuliers de chacune des régions concernées.