Enseignement supérieur : une reprise d’activité sous l’incertitude
Face à cette 5e vague non terminée, la 6e vague dite variant Omicron est arrivée, avec l’incertitude de ses conséquences.
La ministre a souhaité la continuité pédagogique en présentiel. La poursuite des missions des établissements, en particulier l’enseignement ou l’accueil en bibliothèque se poursuivent donc en présentiel dans le strict respect des conditions sanitaires. Cependant, le SNPTES s’interroge sur la capacité des mesures mises en place tant au niveau organisationnel que sanitaire, pour éviter des contaminations et le blocage de nos établissements.
Pour le SNPTES, il est capital de prendre en compte l’expérience acquise depuis le début de cette pandémie et il nous faut surtout conserver notre prudence quant à d’éventuels pronostics hasardeux sur la fin de cette pandémie. Désormais, nous avons une partie des moyens pour faire face à cette crise inédite et incertaine : nous connaissons l’efficacité de l’aération et de la purification de l’air, des gestes barrières et des moyens de protection face à ce risque biologique.
Cependant, le SNPTES constate que des enseignements se font encore dans des salles non aérées ou ventilées, que des collègues travaillent dans des bureaux partagés, bref, que des freins sont là pour l’installation pérenne du travail hybride mêlant présentiel et distanciel, faute de confiance.
Le SNPTES exige :
- la fourniture de masques FFP2 en quantité suffisante pour les personnels dont les tâches ne peuvent être réalisées à distance ;
- la désinfection renforcée des postes de travail ;
- la formation des agents d’entretien et en restauration en matière de santé et de sécurité.
Le SNPTES rappelle que cette crise est génératrice de stress pour les collègues et la population étudiante : peur d’être contaminé lors d’un examen ou de sa surveillance, peur de prendre les transports en commun surchargés, notamment en île de France, peur de contaminer ses proches.
Pour le SNPTES, il est inacceptable de voir cette crise diviser nos collègues, notamment sur le sujet du télétravail. Nous nous devons d’être vigilants, de conserver notre bienveillance et de travailler ensemble à l’avenir que nous construisons. Le SNPTES est conscient que tout un chacun souhaite retrouver une vie normale, mais cela passe par des efforts partagés et un vrai travail d’organisation d’équipe. Il est temps de redéfinir les taches en présentiel et celles qui pourrait être faites à distance. Gérer c’est prévoir.
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