Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées : Pour le SNPTES-UNSA, le plein emploi des personnes en situation de handicap est un objectif réalisable
Du 14 au 20 novembre, durant la 26e Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées, il est proposé de se réunir et de débattre, dans toute la France, autour de la question du plein-emploi pour les personnes handicapées, en donnant la parole aux différents acteurs publics et privés, aux directions d’établissements et de services et, bien entendu, à l’ensemble de nos communautés éducatives ou universitaires sans oublier, nos usagers, nos élèves, nos étudiantes et étudiants.
Ce thème a l’ambition de rendre encore plus visibles les modes d’accompagnement innovants, les actions exemplaires sur les territoires, les engagements des autorités publiques pour permettre aux personnes en situation de handicap d’occuper la place qu’elles doivent avoir dans une société réellement inclusive.
Pour le SNPTES l’opération permet de sensibiliser l’ensemble des collaborateurs à la diversité des situations de handicap au travail, mais aussi de découvrir de nouveaux talents.
Sensibilisation et formation sont primordiales pour la réussite de l’insertion et du maintien en emploi des travailleurs handicapés.
Le SNPTES rappelle le rôle éminent des référents handicap qui doivent :
- accompagner tout au long de la carrière un agent en situation de handicap ;
- coordonner les actions menées par l’employeur en matière d'accueil, d'insertion et de maintien dans l'emploi des personnes handicapées.
Depuis octobre 2017, les établissements et services recevant du public (ERP) doivent mettre à disposition des usagers un document, appelé registre public d’accessibilité, afin de communiquer sur le niveau d’accessibilité. Le SNPTES constate que peu d’établissements et services l’ont réalisé et le mettent à disposition notamment des élèves ou des étudiants concernés.
Pour le SNPTES, tout en soulignant les efforts menés par la plupart des employeurs et le travail efficace des référents et des collègues travaillant pour une réelle inclusion, il y a encore du chemin à parcourir pour une prise de conscience sociétale, une implication réelle et forte des parties prenantes et une envie d’aller plus loin ensemble pour faire société.
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