Comité technique du 17 novembre 2022 – déclaration du SNPTES-UNSA
Le contexte économique et budgétaire est plus que compliqué pour tout un chacun en ce moment. Mardi 15 novembre 2022, le SNPTES-UNSA s’est abstenu lors du vote en CNESER * sur les mesures relatives au budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche car s’il consent que des efforts sont faits, il n’en demeure pas moins que ces mesures budgétaires restent insuffisantes tant les besoins pour la communauté universitaire sont importants ! Les défis sociétaux qui se présentent à nous se doivent de recevoir des réponses et des moyens à la hauteur des attentes !
Aujourd’hui, le Comité technique ministériel est appelé à se prononcer sur les lignes directrices de gestion indemnitaires relatives aux enseignants-chercheurs et chercheurs. Pour le SNPTES, compte tenu de la situation actuelle et notamment de l’inflation, la mise en œuvre de convergence indemnitaire au niveau interministériel doit être accélérée. Il n’est plus acceptable pour nos collègues chercheurs, enseignants-chercheurs, enseignants, ingénieurs, personnels techniques, administratifs, des bibliothèques, sociaux, de santé et ouvriers de constater que la fonction publique décide « d’arroser là où c’est déjà mouillé », alors que la convergence indemnitaire prend du retard au sein du MESR. Ainsi, nous demandons à madame la ministre Sylvie Retailleau d’intervenir expressément auprès de son homologue chargé de la Fonction publique pour que ces iniquités salariales cessent. Le SNPTES, comme à son habitude, saura être force de propositions pour des avancées en faveur de tous les personnels, tant titulaires que contractuels de notre ministère !
Enfin, le SNPTES ne pourrait conclure cette déclaration sans évoquer le projet de décret relatif à la représentation des usagers au sein de la formation spécialisée des comités sociaux d’administration. Le SNPTES se satisfait de cette proposition de transposition du décret de 2012, car elle fait suite à une demande exprimée par le SNPTES dès le mois de mars dernier devant cette même instance et rappelée ensuite devant le CNESER. Leur présence au sein des CHSCT a démontré tout l'intérêt que cela peut avoir quand on connaît les risques auxquels ils peuvent être confrontés en tant qu’usagers de nos établissements. Pour le SNPTES, les CSA et formations spécialisées ne peuvent pas délibérer sur des questions telles que l’application de mesures sanitaires, la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, sans la participation des représentants des étudiants. Il aurait donc été très inopportun de les exclure des nouvelles formations spécialisées. En revanche, le SNPTES continue de déplorer l’absence de formations spécialisées dans certains établissements et militera pour une mise en place systématique. La santé et la sécurité au travail ne doivent pas être des variables d’ajustement de la transformation de la fonction publique !
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