Prions ou Propagon : les recherches ne peuvent se poursuivre que sous conditions !
Pressions, charges de travail, consignes de sécurité non contrôlées, lobbies de certains partenaires, les travaux de recherches ne doivent pas continuer sans garantie.
Pour le SNPTES, l’avis du Haut Conseil de la santé Publique (HCSP), et les préconisations du Comité d’Expertise des Utilisations Confinées d’OGM (CEUCO) ne garantissent pas, en l’état actuel, la biosécurité des personnels chercheurs.
Le SNPTES exige, au vu des tristes évènements survenus et de la dangerosité du prion et des protéines dites « prion-like » (propagons), que ces conseil et comité intègrent la liste des Micro-Organismes et Toxines hautement pathogènes (MOT). En effet, ces agents pathogènes ont toutes les caractéristiques pour être intégrés dans cette règlementation qui garantit un niveau de biosécurité optimal en France.
Le SNPTES impose :
- que leurs manipulations soient contrôlées et tracées ;
- que la mise en place de mesures de protections individuelles et ou collectives, de contrôles des locaux et du matériel se fasse bien au-delà des contraintes d'un « simple agent biologique de classe 3 » ;
- que des audits réguliers soient organisés sur place avec des inspecteurs indépendants.
Pour le suivi des personnels potentiellement exposés, le SNPTES s’appuie sur les recommandations du Comité Consultatif National d’Éthique.
Le SNPTES rappelle à l’autorité administrative qu’il n’existe à ce jour aucun traitement, qu'il soit préventif ou curatif, et que le pronostic de cette maladie est fatal.
Documents numériques (2)
Communiqué de presse intersyndical des représentant·es du personnel, membres de la FS-SSCT du CSA MESR Adobe Acrobat PDF |
Prions ou propagon Adobe Acrobat PDF |