Restrictions budgétaires, semaine de 4J, Vigipirate, JO, etc. … : adaptez-vous
Communiqué du SNPTES UNSA à la formation spécialisée du Comité social d’administration du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Ex CHSCT) du 3 avril 2024
Pour le SNPTES, assurer un service public de qualité doit se faire notamment avec de la prévention systémique des risques physiques comme mentaux, de l’anticipation, de la concertation et du dialogue social. Or aujourd’hui, force est de constater que ce n’est pas la règle suivie et ce, au détriment de la santé des agentes et agents.
Aujourd’hui (3 avril 2024), la Formation Spécialisée en Santé Sécurité et des Conditions de Travail ministérielle (ex CHSCT) est amenée à se prononcer sur le contenu d’un nouveau questionnaire permettant l’« enquête ministérielle santé et sécurité au travail 2024, portant sur l’année 2023 ». Le SNPTES tient à souligner que trop peu d’établissements l’ont rempli les années passées. Le SNPTES milite afin que ce questionnaire soit un réel outil pour l’instance ministérielle et qu’il soit communiqué dès sa finalisation aux F3SCT issues du CSA et qu’il contribue à l’élaboration du Programme Annuel de Prévention des Risques et d’Améliorations des Conditions de Travail des établissements.
Par ailleurs, alors que le gouvernement a rehaussé le plan Vigipirate alerte attentat au stade le plus élevé, le SNPTES déplore à nouveau la non-préparation de la plupart des établissements. Le guide des bonnes pratiques rédigé par le Secrétariat de la Défense et de la Sécurité National est ignoré ! Réaction adaptée des personnels et bonne préparation des établissements de l’ESR peuvent selon le SNPTES sauver des vies.
Ensuite, alors que le 31 janvier dernier, le premier ministre annonçait la semaine en 4 jours dans la fonction publique, le SNPTES constate plus de 2 mois après que ce point impactant l’organisation du travail n’est abordé ni en CSA ni en FS ministérielle.
Le SNPTES revendique un environnement de travail sûr et sain construit sur la base d’un dialogue social nourri qui associe, impérativement, les représentantes et représentants des personnels actrices et acteurs essentiels de la prévention en santé et sécurité au travail.
Anticipation, association, confiance, dialogue, ne nuisent pas à la santé des personnels de notre ministère mais donnent du sens à leur travail.
Enfin, alors que la concertation est en cours d’élaboration d’un second plan national d’actions pour l’égalité professionnelle femmes-hommes, le SNPTES tient à souligner la faible mobilisation, de la part de certains établissements, pour dresser un bilan du premier plan et leur frilosité à en rédiger, en concertation, un nouveau. Concernant la santé des femmes et le futur axe 6, le SNPTES revendique, entre autres, que la règlementation relative aux risques de l’exposition aux agents chimiques dangereux soit respectée, en particulier, pour les femmes enceintes allaitantes et les couples ayant recours à la Procréation médicalement assistée (PMA).
Le SNPTES demande que les actions qui seront inscrites dans le plan national concernant cet axe 6, se retrouvent de façon systématique dans les plans d’actions des établissements de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Documents numériques (1)
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