La formation des futurs enseignants, à la suite du concours de recrutement (désormais en fin de L3), devrait permettre à ceux-ci de bénéficier, lors de leur formation en master 1 du statut d’élève fonctionnaire puis, en M2, de fonctionnaire stagiaire. Si ces mesures peuvent paraître intéressantes en assurant une entrée précoce dans la carrière, le SNPTES s’étonne du montant de la rémunération annoncée dont bénéficieront les élèves fonctionnaires en M1… Ce montant, lors d’un envol oratoire du Président Macron, avait été annoncé à 1400 euros pour redescendre, quelques heures après, à 900 euros…

900 euros, sans autres commentaires, c’est bien en dessous du seuil de pauvreté !

900 euros… c’est ensuite beaucoup moins que les rémunérations versées aux élèves fonctionnaires qui suivent une formation dans les différentes écoles de la fonction publique. Pour le SNPTES, nous avons encore là la démonstration que les personnels de l’éducation nationale comme ceux de l’enseignement supérieur sont toujours les plus mal lotis !

900 euros… c’est un rêve que pourrait faire un locataire de Bercy… mais c’est en réalité un cauchemar qui, s’il était juridiquement atteignable, poserait un problème de fond : comment peut-on oser proposer une rémunération aussi faible à des jeunes qui devront, à la fois : être étudiant ; être, une partie du temps, devant des élèves ; et, pour certains, travailler à côté pour pouvoir joindre les deux bouts (si tant est que cela soit possible…) ?

Pour le SNPTES, la rémunération de nos futurs collègues enseignants, élèves fonctionnaires, doit être revue à la hausse !