Audience avec le président du CNOUS : le SNPTES obtient quelques engagements !
Une délégation du SNPTES était reçue par Emmanuel Giannesini, président du Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS). Le président était accompagné du sous-directeur des ressources humaines et de formation et des responsables des départements personnels ouvriers, administratifs et techniques. La délégation du SNPTES était composée de Laurent Diez, secrétaire général, Marie-Ange Kelchlin secrétaire technique nationale en charge des personnels ouvriers et de Rachid Doverne, chargé du développement Ile de France pour les CROUS. Le SNPTES a fait part aux représentants du CNOUS, de l’inquiétude des personnels au sujet d’éventuels projets de fusions de directions régionales. Le président nous a affirmé qu’il n’y aurait pas d’autres fusions en dehors de celles déjà engagées (Caen et Rouen, Dijon et Besançon). Il a précisé que ces deux fusions n’occasionneront pas de mobilité forcée pour les personnels. La fusion des CROUS franciliens (Créteil, Paris et Versailles), critiquée par le SNPTES et demandée par les trois directeurs généraux est suspendue, jusqu’en juin 2017. Le SNPTES se félicite que sa demande concernant la mobilité ait été entendue ! Sur les carrières et rémunérations des Personnels ouvriers (PO), le SNPTES a réaffirmé sa volonté de voir appliquer aux personnels ouvriers les engagements gouvernementaux relatifs aux Parcours professionnels carrières rémunérations (PPCR) qui commencent à être appliqués aux fonctionnaires. Le président s’est engagé à une transposition rapide de ces dispositions. Le SNPTES a renouvelé sa revendication de permettre aux personnels ouvriers de devenir fonctionnaires. Le SNPTES préconise une titularisation directe (sans concours) dans les corps des personnels techniques de recherche et de formation (ITRF). Le président du CNOUS nous a précisé que ce point est toujours à l’étude, mais qu’il reste des points à trancher sur certaines questions non résolues. Il s’agit notamment du financement des caisses de pension de retraite, du traitement des PO qui n’ont pas la nationalité française. Enfin, il précise que la réalisation de ce projet est tributaire d’une décision politique permettant la création de 8 000 emplois de fonctionnaires. Le SNPTES a insisté sur l’urgence de traiter les problèmes relatifs aux conditions de travail des veilleurs de nuit. Le directeur du CNOUS s’est engagé pour régler cette situation rapidement. Avant la fin de l’année 2017, un projet sera présenté au comité technique. Le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sera saisi de la question de la pénibilité au travail. Les veilleurs de nuit, mais également les plongeurs batteries seront concernés. Le SNPTES suivra l’évolution de ces dossiers avec vigilance. Il mettra tout en œuvre pour obtenir une amélioration des conditions de travail, de la qualité de vie au travail et de la rémunération.
/Rachid Doverne Délégués SNPTES - CROUS de Créteil/
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