Scandale au Centre des dons des corps humains de l'université de Paris Descartes : pour le FA-ENESR et le SNPTES, le corps humain n'est pas un matériau comme un autre, il nécessite toujours le respect
Pour le FA-ENESR et le SNPTES le corps humain n’est pas un matériau comme un autre, il nécessite toujours le respect Décider de son vivant de faire don de son corps à la science après sa mort est un acte particulier qui génère, fort heureusement, des obligations. Cet acte engage ainsi, fort heureusement, l’autorité administrative bénéficiaire (les facultés de médecine des universités) et le don du corps étant considéré comme un legs, les dépenses liées aux obsèques restent à la charge des proches, mais, avant tout, faire don de son corps aux élèves, praticiens et chercheurs en santé est avant tout destiné à faire progresser la formation et la connaissance. Pour la FA-ENESR et le SNPTES, ce qui a été découvert au centre des dons des corps à l’université de Paris Descartes, notamment une conservation indigne d’un pays comme le nôtre, des reventes de cadavres ou de membres extraits en dehors d’une quelconque information aux familles et de tout cadre légal, doit être condamné. La fermeture administrative par le ministère est une première bonne réponse. Cependant, la FA-ENESR et le SNPTES demande au ministère d’aller plus loin et de diligenter une enquête nationale en forme d’audit et, bien évidemment, de visites sur place afin que celles et ceux qui désirent faire ce don puissent retrouver totalement confiance. Enfin, la FA-ENESR et le SNPTES demandent à ce que le comité consultatif national d’éthique soit saisi ainsi que le comité ministériel d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail et les CHSCT des établissements concernés par le don pour traiter, en particulier, la question des protections et des conditions auxquels les personnels et étudiants concernés doivent se soumettre.
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